La PROCÉDURE PARTICIPATIVE assistée par avocats est une invention du législateur français qui s’est inspiré du droit collaboratif que les praticiens nord-américains nous envient. Il s’agit d’un mode amiable de règlement des différends régit par la loi (articles 2062 à 2068 du Code civil et 1528 et suivants du Code de procédure civile). Elle lui donne ainsi un cadre juridique propre.
Elle est définie comme la convention par laquelle les parties à un différend n’ayant pas encore donné lieu à la saisine d’un juge ou d’un arbitre s’engagent à œuvrer conjointement et de bonne foi à la résolution amiable de leurs différends. Les parties doivent obligatoirement être assistées de leur avocat.
Elle comprend deux phases, la première uniquement conventionnelle, la deuxième judiciaire et facultative dépend de l’issue de la première. De manière schématique :
La convention est obligatoirement écrite et doit prévoir au minimum l’identité des parties et de leur avocat, le terme de la convention, l’objet du différend et les pièces et informations nécessaires à la résolution du différend.
Par essence, les discussions ne sont pas confidentielles, rien n’interdit cependant de sécuriser les discussions au moins en partie par un accord de confidentialité, celui-ci étant fréquemment la clé d’une négociation réussie.